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CONVICTIONS DE MEKOUL
13 août 2007

CAVE DES PLEURS

CAVE DES PLEURS

Ce qui nous terni et nous affaibli

Ce n’est pas les chants de ces enfants

Ce qui encense notre mélancolie

C’est ces pleurs, ces tristesses du temps.

Le charnier, c’est nos visages sans sommeil

Qui rient dans des linceuls de sang

De fraude, d’iniquité, de honte sans soleil

De mort, de rêves brisés, de désespoirs dans nos rangs.

Le charnier, c’est pas une vieille cave

Qu’on retire pour servir du bon champagne

Encore moins ce fruit qu’on nomme betterave

Qui donne du sang, du vin comme Compiègne.

Dans cette bourse qu’on retrouve après fouille

Il y a de l’argent en or qui fait sa ballade

Cette ballade, c’est nos os tremblants qu’on cafouille

Pour éviter la désolation. C’est la merde.

Des vies, des chairs humaines, des souvenirs

Enfouis, mêlés, mélangés d’asticots et de fange

Des peuples, des nations, dieux, coupés d’avenirs

Brisés Vlan/ déchus pan/ comme de mauvais anges.

On a beau refuser de reconnaître ces os tremblants

Le charnier, c’est des couches baignées de larmes

Le charnier, c’est des sépulcres accueillants

Le charnier, c’est nos lits arrosés de pleurs, sans âme.

Avec l’aube qui naît dans nos rêves qui pèsent

Comme des soleils, des roses sans grève

Nos cœurs oublient ces moments de braise

Et tissent nos avenirs plein d’espérance , de rêve.

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