YEROUZALEM
YEROUZALEM
Le temps retentit dans l’espace
Goutte à goutte, l’heure sonne
Le regard tourné vers cet espace
Sent monter le bruit qui résonne.
O Yérouzalem/ Ville de nos lumières
Voila venir le temps ou tout doit croiser
Au loin, la lumière est embrasée
Par la passion qui coupe nos repères.
La procession vers le lieu du crucifix
Est forte. Se purifier. Libérer le Fils
De tant de peines. De tant de souffrances
Afin que s’ouvrent nos vies d’espérances.
Pleurs. Cris. Détresses ; vase de Rama
Nous engloutit. Partout à Ramallah
Le peuple chercher son accoudoir dans l’amas
De prophètes. Que d’illusions à Haïfa.
O Lyon de nos gerbes nouvelles
L’homme n’est pas descendu si bas
Au point de lui refuser la Bonne Nouvelle,
Rameau qui le sortira des fonds si bas.
La fraîcheur de ce matin d’été
Brûle comme la poudre d’Hiver chaud
La Tempête du désert a son Léthé ;
Mais l’homme résiste/ S’engage si haut.
N’est-il pas sur cette stérile terre Dieu
Fils de dieu, protecteur du lieu ;
Fait pour féconder cette belle terre
Dont l’herbe verte nous engraisse, nous déterre.
O Yérouzalem/ nous voici tous arrivés
Accompagnés du Fils. Tous l’accompagner
Dans le Sceau de nos vies. S’en va le passé
Vienne le présent. Vienne le bonheur qu’on a tissé.